21.1.07

On ferme !


Quel avenir pour la rue Tristan Tzara ?

Après la fermeture dominicale décidée l'été dernier par l'excellent boulanger (notamment pour la qualité de ses pains), c'est au tour du marchand de journaux de baisser le rideau le dimanche. Résultat : il ne reste plus que deux marchands de journaux ouverts le matin du septième jour entre les métros Porte La Chapelle et La Chapelle : le premier est le kiosque de la Porte, le second se trouve dans la rue Torcy.

Et cela pourrait encore continuer. Dans les prochaines semaines, il n'y aura peut-être plus de primeur. En effet, celui cherche un repreneur.

La municipalité a-t-elle un projet pour relancer ce petit coin qui bénéficie d'un jardin très agréable et pourrait avec une volonté certaine retrouver un supplément d'âme. Faute de quoi, cette rue pourrait ne pas se relever.

11 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Et bien à nous d'imaginer autre chose que consommer le dimanche. Certes, avoir du pain, des fruits frais n'est pas désagréable mais en se promenant un tout petit peu il est possible de se débrouiller. En tout cas ne commençons pas à voir dans les fermetures dominicales un handicap à notre quotidien. "C'est beau une ville la nuit" nottamment parce que les magazins sont fermés, les gens errent, pourquoi pas retrouver ce charme de la simplicité et du calme le dimanche. Je ne pense pas que cela enlève du charme à une rue...

05:25  
Anonymous Anonyme said...

non, moi je crois que plus il y a d'activité, mieux c'est; en plus, cela créée des échanges entre les gens... non?

09:14  
Anonymous Anonyme said...

si notre quartier devient un quartier dortoire, il n'y aucune raison d'y rester. Il faut que le quartier et tous les micro-quartiers qui le composent vivent. Des stores baissées, c'est un peu moins de vie... C'est tout le contraire que l'on a envie, pour vivre dans ce quartier, sinon, nous nous tournerons vers d'autres quartiers, y compris pour faire nos courses.

Heureusement, il reste d'autres boulangeries ouvertes, d'autres boutiques de fruits, et encore quelques marchands de journaux. Mais en attendant trois boutique fermées l'une à côté de l'autre, sans compter la pizzeria qui n'ouvre pas, cela devient un quartier fantome où seul ceux qui fréquente le hard-discounter ou la laverie peuvent se croiser, se rencontrer et échanger. Ce n'est pas ma vision de la vie de quartier.

10:24  
Anonymous Anonyme said...

non ! il faut creer des choses !

15:38  
Anonymous Anonyme said...

comment peut-on apprécier un quartier dans lequel les boutiques ferment ?

18:42  
Anonymous Anonyme said...

Les commerçants vont là où il y a des clients et de l'argent. Le problème de la rue Tristan Tzara, c'est qu'il n'y a que des HLM, à la frontière de Paris et loin des Portes, donc peu de passage. C'est difficile de tenir un commerce dans un endroit comme ça. Le commerce se porte plutôt bien du côté de la place Torcy et du marché de la rue l'Olive, c'est à 10 minutes de là :)

Sinon, il y a aussi un Grand Projet Urbain pour aménager l'ancienne gare qui longe la rue Tristan Tzara. C'est pas pour demain, mais ça relancera peut-être l'activité dans le quartier.

23:29  
Blogger [virevolt] said...

La vie d'un quartier n'est effectivement pas uniquement liée à des stores ouverts où baissés. On peut, si on veut, échanger avec des gens ailleurs que dans une boulangerie, une pizzeria. D'ailleurs, mis à part des bonjours, ces échanges restent souvent restreints. Les hommes ont appris à communiquer bien avant de consommer. Pour cela, il faut renforcer les associations de quartier qui se battent pour organiser des évènements. Il faut se battre pour ceux qui ont des idées (non marchandes) pour occuper les gens. Tout cela ne coûte rien (si ce n'est du temps, justement partagé avec d'autres gens), mais rapporte beaucoup. Et que ceux qui menacent d'aller ailleurs car les magasins sont fermés partent, mon plaisir en me balladant le dimanche est de croiser des têtes que je connais, sans connaître, d'aller boire un café en lisant mon JDD, d'aller flâner dans les parcs, discuter politique avec les piliers de bar... Bref, echanger des mots, des regards plûtot que des euros.

23:46  
Anonymous Anonyme said...

excuses moi, mais sans vouloir te vexer, mais, a moins que tu sois abonne, ton jdd il faut bien l'acheter quelque part...

14:04  
Anonymous Anonyme said...

et l'idéal le JDD c'est aussi de pouvoir le lire paisiblement dans un café convivial à proximité avec un croissant... en tout cas pour moi ! esperons que les fermetures annoncent prochainement de belles ouvertures !

15:27  
Blogger [virevolt] said...

Tous les dimanches matin, à partir de 7H environ, il y a un vendeur de journaux au début de la rue de la chapelle juste à coté de la boulangerie "la mini bouffe", très sympathique. Certe il faut se lever tot mais lui aussi a d'autres choses à faire le dimanche, comme rester avec sa famille. Quand aux boulangeriesou cafés, il y en a plusieurs quand même. Et quand je me lève trop tard, j'en profite pour aller me ballader vers anvers il y a un tabac/journaux en bas de la butte (je ne me souviens de la rue)

16:48  
Anonymous Anonyme said...

on achète le JDD chez le boulanger au coin de la rue Jean Cottin et la rue Boucry. Ceci étant on a déménagé depuis peu, mais vraiment contre notre gré! Il faut plus de magasins la bas, mais ça viendra je pense. Ecrivez toujours a Vaillant.

23:11  

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